5 leçons après une année d’indépendance

1. Mon entourage m’a soutenu

Quand j’ai démissionné, j’avais des inquiétudes par rapport aux opinions de mon entourage. Qu’allait-on penser de moi? Allait-on me décourager ou me juger?

J’ai au contraire rencontré un grand soutien. J’ai pu entendre: «T’as trop raison de faire ça!» «Je suis sûr que ça va marcher» «T’as du courage» «J’aimerais bien démissionner aussi».

Il y a des gens qui m’ont donné des bons conseils. D’autre m’ont recommandé à des clients. Et certains ont fait appel à mes services.

2. Le chômage est un super tremplin

Durant les premiers mois, je me suis inscrit au chômage, même si j’avais déjà des mandats. J’ai pu faire ce que l’ORP appelle des «gains intermédiaires». En gros, tout revenu indépendant est soustrait des indemnités qui ont été fixées initialement. Il y a des mois où je n’ai rien touché du chômage, parce que j’avais travaillé. Il y a des mois, où je n’ai pas eu de mandats et le chômage a compensé.

Ça m’a donné une grande sérénité pour débuter mon activité. J’ai pu suivre certaines formations. Et j’ai été mis en contact avec des entreprises avec qui je travaille aujourd’hui.

3. Pas besoin d’être prêt pour commencer

Quand je me suis lancé, je n’avais pas de site, pas de comptabilité, même pas le matériel vidéo nécessaire. Mais il n’y a pas besoin d’avoir tout tout de suite. Mon premier mandat, je l’ai eu avant même d’avoir un mail pro. J’ai fait petit à petit.

Aujourd’hui j’ai une FX3, un RS2 et un Ninja V. Il y a une semaine que j’ai créé un compte professionnel séparé de mon compte personnel pour mon activité.

Mais je suis encore en train de mettre en place ma structure. A ce jour, je n’ai toujours pas de carte de visite, de local, ni d’employés. Et j’ai pas encore la Red Komodo.

4. Apprendre a être productif

Dans mon expérience de salarié, c’est le patron qui fixe les deadlines. Si j’avais un jour pour un montage, j’allais utiliser toute la journée que j’avais a disposition pour le terminer.

Ma perspective a changé quand j’ai dû monter une vidéo pour un client. D’un coup, j’ai eu envie de terminer le plus vite possible. D’une part parce que ça permet de facturer moins, donc, d’augmenter les chances d’obtenir un mandat. Mais aussi parce que, ça peut me permettre de passer à autre chose plus rapidement, que ce soit pour avoir du temps libre, ou pour me mettre sur un autre projet.

Et la productivité ça s’apprend. Je me suis mis à lire des articles, regarder des vidéos YouTube. J’ai même suivi un cours en ligne pour être plus efficace. Et à ma grande surprise, j’ai trouvé ça passionnant!

5. Le côté humain prime

Au moment de trouver un mandat ou conserver un client, j’ai appris que c’est pas forcément les connaissances en vidéo ou en musique qui vont faire la différence.

Je vous donne un exemple. J’ai participé à un appel d’offre pour lequel je n’ai pas été retenu. J’ai demandé pourquoi, on m’a répondu très honnêtement: «C’était une question de feeling». Rien à voir avec la qualité de mes vidéos.

L’inverse est vrai aussi. Des personnes ont décidé de travailler avec moi parce qu’ils avaient un bon «feeling».

Et ce «feeling», je crois que ça a beaucoup à voir avec la communication. Communication verbale et non verbale, lorsqu’on rencontre un client. Elle est aussi digitale, sur les réseaux, en écrivant des blogs ou en réalisant des vidéos.

Le bilan

Après une année, c’est le moment de faire le point. Et je dois avouer que je suis très content du chemin que j’ai pris. J’ai énormément de plaisir à développer mon activité. Autant les aspects directement liés à mon métier, que tous ceux annexes, comme la comptabilité, la gestions de projets ou la communication. Je sais que rien n’est garanti, mais j’espère continuer à avoir la confiance de mes clients, pour pouvoir continuer à faire évoluer cette entreprise.

Joyeux anniversaire UPLOAD Productions!