Peut-on prendre des vacances en tant qu’indépendant?
Cette été, j’ai pris mes première vacances depuis que je suis à mon compte. J’ai découvert que c’est un peu plus compliqué que lorsqu’on est salarié. Je vous raconte
J’ai pris quelques semaines de vacances cet été. Après une année d’activité (voir 5 leçons après une année d’indépendance), j’avais besoin d’un break. Direction le Nord de l’Europe, histoire de fuir les canicules. Cette expérience m’a fait prendre conscience des difficultés qu’on peut rencontrer pour prendre de longues vacances quand on est à son compte.
Les vacances ne sont pas payées
En tant que salarié, les vacances sont payées. On continue à gagner de l’argent alors qu’on a les pieds dans le sable. Mais lorsqu’on est indépendant, les choses se compliquent. Pendant mon voyage, non seulement j’ai cessé d’avoir un revenu. J’ai dépensé davantage. Je devais donc m’assurer que j’avais eu suffisamment de revenu durant l’année pour me le permettre.
Il faut refuser des mandats
Pour m’absenter, j’ai dû anticiper. J’ai prévenu mes clients avec qui j’avais des projets en cours, histoire d’être sûr qu’on finirait la mandat avant mon départ. J’ai aussi refusé des mandats qu’on me proposait durant la période prévue pour mon congé. C’est à ce moment-là que le manque à gagner se fait sentir. S’y ajoute l’inquiétude que le client se tourne vers un autre prestataire.
Réussir à déconnecter
Lorsque j’étais salarié, c’était une évidence que je n’allais pas consulter mon mail pendant mes vacances. J’ai découvert que ce n’étais pas le cas en tant qu’indépendant.
La raison principale, c’est que je ne voulais manquer les mails (ou les appels) de clients potentiels. J’étais absent en août. Mais c’est en août que les clients qui ont besoin de moi en septembre ou octobre vont me contacter. Si je ne voulais me retrouver en «vacances» en septembre, il fallait que je sois joignable et attentif aux emails.
Il n’y a pas que des désavantages
J’ai énuméré les difficultés et les désavantages des vacances pour les indépendants. J’aimerais évoquer le gros avantage, celui pour lequel je supporte tous ces désagréments. J’ai pu prendre beaucoup plus de vacances que d’habitude. Cette liberté et ce temps pour moi, m’ont fait beaucoup de bien. J’affronte cette rentrée avec un plein d’énergie.